Source : Apec, Baromètre 4e trimestre 2021, octobre 2021
Même si des incertitudes persistent quant à la vigueur de la reprise économique, les entreprises se montrent confiantes. Dans ce contexte, les ETI et les grandes entreprises sont de plus en plus nombreuses à projeter de recruter des cadres.
Déjà bien meilleure au mois de juin qu’au début du printemps, la visibilité dont disposent les entreprises sur leur niveau d’activité pour le 4e trimestre 2021 continue de s’améliorer (56 % ; +2 pts), en particulier pour les PME (63% ; +7 pts) et les grandes structures (66% ; +3 pts). La capacité des TPE à se projeter à court terme demeure pour sa part inchangée (52 %). Si la construction (68 %) et les services à forte valeur ajoutée (61 %) bénéficient toujours de la meilleure visibilité, l’horizon de l’industrie (51 % ; +9 pts) et des services à faible taux d’encadrement (58 % ; +6 pts) s’éclaircit nettement.
En très forte progression depuis le début de l’année, la confiance des entreprises tend à se stabiliser à un niveau élevé (77 % ; -1 pt). Cette tendance se vérifie là encore quelle que soit la taille de l’entreprise ou le secteur d’activité. Les entreprises du secteur de la construction restent les plus confiantes (89 %) tandis que celles du commerce sont toujours en queue de peloton (71 %).
Dans ce contexte, 11 % des entreprises déclarent avoir l’intention de recruter un cadre au 4e trimestre 2021. Globalement très stable (-1 pt par rapport aux intentions pour le 3e trimestre), ce taux masque des dynamiques très différentes selon la taille d’entreprise. Les intentions de recrutement des ETI et des grandes entreprises progressent (55 % ; +6 pts) pour atteindre leur plus haut niveau depuis un an. La tendance est en revanche à la stabilité pour les PME (18 % ; +1 pt), voire à un léger recul pour les TPE (5% ; -2 pts).
Dans un marché de l’emploi cadre à nouveau dynamique, les difficultés de recrutement anticipées par les entreprises atteignent leur plus haut niveau depuis un an (78 %, +2 pts). Elles sont principalement liées au manque de profils disponibles, au décalage entre les candidatures reçues et les exigences du recruteur et, de plus en plus, aux prétentions salariales des candidats et des candidates.